"Bouh !"

Dans le coin jusqu'alors assez silencieux d'une forêt, retentit une voix forte provenant d'une forme humanoïde en bois d'où sort une lumière presque aveuglante, effrayant l'homme aux vêtements noirs évoquant un chat qui se reposait alors à côté.

Tout de suite après, une silhouette fantomatique passe à travers les parois de la créature de bois, flottant un bon mètre au dessus du sol au grand désarroi de l'homme en noir.

"L'art est immortel !" La silhouette crie de toutes ses forces avant de s'envoler en direction des cieux, surprenant encore plus l'autre homme.

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\POV Deidara/

"L'art est immortel." Je crie à l'espèce d'homme chat de Suna tandis qu'une force invisible et toute puissante m'aspire vers le ciel, malgré ma volonté.

"C'est donc comme ça que tout cela finit." Je constate en voyant mon corps translucide dépasser des arbres pour monter de plus en plus haut.

"Comme ça, sans rien d'autre ?"

"Après ça plus rien ?"

"Dommage." Je me résigne malgré mon amertume, sachant pertinemment qu'il n'y a rien que je puisse faire contre cela et que lutter est inutile, mais toujours conscient que c'est terrible, que je veux plus... et plus longtemps.

Ne voulant clairement pas retourner à cet espèce de sommeil sans rêves jusqu'à qu'un autre amateur de cadavres ne me déterre pour m'utiliser moi et mon art pour un autre plan de conquête du monde.

Conquérir le monde, stupide.

J'aurais tellement aimé pouvoir plus illuminer celui-ci avec mon art, rester vivant et libre pour pouvoir plus l'exercer, l'améliorer et le renouveler.

J'espère que ce connard de Sasuke me rejoindra rapidement

"Et dire que je m'éteins en avouant que Danna avait raison depuis le début." Je pense en me remémorant tout ces années à se chamailler à propos de l'art, pour finalement céder maintenant.

Si quelqu'un m'avait dit à ce moment là que je changerai d'avis, j'aurais mais tellement ris, puis je l'aurais sans doute fait exploser.

Mais bon, tout cela est fini maintenant, plus d'Akatsuki, plus de bêtes à queues à attraper, plus d'Itachi à abattre, plus de Tobi ennuyant à martyriser, plus de Sasori, plus d'éternelles disputes sur l'art, plus d'explosions, plus d'art... plus rien.

C'était vraiment trop tôt, beaucoup trop tôt.

"Allez, bye bye monde cruel." Je murmure tandis qu'une lumière blanche commence à m'aveugler.

Quel artiste meurt avec moi.

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\POV John/

"Sérieusement ?" Je pousse une dernière plainte tandis que ma vision s'obscurci peu à peu, mon sang s'accumulant rapidement hors de ma plaie, mais pas autant que cela aurait dû, un passant s'appliquant vainement à résorber la plus grosse de mes blessures.

Vainement je le sais, mes études de médecine me permettent de me rendre compte quasiment tout de suite que mes blessures sont bien trop graves.

Même si j'étais admis à l'hôpital et pris en charge maintenant par des professionnels, il y aurait très peu de chances que je m'en sorte.

Mon destin est scellé.

Pourquoi moi ?

Pourquoi maintenant ?

"Je n'en ai pas encore assez fait ici pour partir maintenant." Je murmure plein de désespoir, étant beaucoup trop jeune et n'ayant pas encore fait suffisamment dans cette vie pour la perdre à cet âge.

Surtout comme ça.

Renversé par un camion alors que je rentrais de mon examen de fin d'étude, c'est quoi les chances ?

"J'espère que tu auras un bon PV" Je pense en crachotant quelques gerbes de sang.

C'est tout de même ironique, moi, un si gros fan d'anime, de light novel et de fanfictions, renversé par un bus.

C'est quoi la prochaine étape, se réincarner dans naruto world avec un système et pouvoir m'acheter des yeux d'Uchiwa après avoir tué des zombies dans un donjon ? Quelle blague de mauvais goût me fait le destin.

"C'est bon c'est fini mec, tu peux rentrer chez toi." Je pense en jetant un dernier coup d'œil à celui qui tente tant bien que mal de me sauver avant de reporter mon regard vers le ciel gris d'où commence à tomber une pluie opportune tandis que mon regard commence à être peut à peut aveuglé par une énorme lumière blanche.

Une lumière blanche ?

Et en plus il pleut. Manquerait plus que la musique triste au violon pour compléter le tout.

On peut dire que cette mort est vraiment rythmée par le cliché, non ?

"J'aurais tellement aimé pouvoir en faire plus, réaliser plus..."

Je jette une dernière pensée faite d'amertume quand mes yeux se ferment lentement pour ne plus se rouvrir et que ma respiration se ralentie pour finalement s'arrêter à jamais. Pour être totalement englobé par la lumière.

"Plus..."

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\Ellipse/

Quoi ?

Je me réveille brusquement, ne ressentant bizarrement plus aucune douleur que ce soit dans mon corps. Mais me sentant, étrangement...incomplet.

Je pense tout d'abord être à l'hôpital et avoir été complètement rafistolé malgré mes blessures qui étaient pourtant selon moi beaucoup trop importantes, à cause de tout le blanc m'entourant comme dans un hôpital typique.

M'étant donc, trompé sur mon diagnostic ?

"J'imagine donc que je vais redoubler mon année."

J'ironise à mon erreur avant de reprendre mon sérieux, me rendant compte en quelques coups d'œil que le blanc autour de moi n'est pas un blanc de murs d'hôpitaux, mais une sorte de monde entièrement blanc dans lequel je suis apparu, celui-ci me semblant bizarrement infini et bloqué hors du temps.

"C'est donc ça le paradis ?" Je me demande en comprenant que je suis mort, assez perturbé par l'idée que je puisse accéder à ce genre d'endroit.

Ne vous faites pas d'idée, je ne suis pas un connard complet, genre un psychopathe, un dictateur ou pire, un banquier. Mais je ne pensais pas être suffisamment bon pour être admis au meilleur club privé de l'univers.

Regardant un coup à ma droite, je me met à marcher tranquillement dans cette direction, sentant que je devais y aller et ce, malgré le fait qu'elle n'a rien de différent des autres direction, suivant une sorte d'intuition.

Chose que je fais pour la première fois de ma vie soit dit en passant, préférant dans ma vie passée toujours les faits à l'intuition.

"Il faut une première fois à tout j'imagine." Je me répond à moi même en continuant vers cette direction sans fin, intrigué de ce que je verrai vers celle-ci.

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\POV Deidara/

"Qu'est ce qu'il se passe ?" Je pose la question à personne, un peu paniqué et intrigué tandis que je rouvre les yeux juste après les avoir fermé à cause de la lumière qui m'aveuglait, pour finalement arriver dans une salle immense dont je ne peux apercevoir les limites et entièrement faite de blanc, n'ayant aucune autre nuance.

"C'est différent de la dernière fois." Je constate en observant l'environnement autour de moi.

"Bonjour Deidara Nendo-meka." Une voix sortie de derrière mon dos me fait me retourner à 180 degrés pour être nez à nez avec un inconnu posé sur un trône, celui-ci ne semblant même pas humain, âgé comme le monde à la limite, mais pas humain.

Il n'était pourtant pas là quand j'ai regardé il y a quelques secondes.

"Ce vieux est dangereux." Je pense instinctivement en le voyant, maintenant totalement sur mes gardes.

"Qui es-tu ?" Je demande de manière brusque à l'étranger.

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\Point de vue narrateur/

John marchait depuis... il ne savait pas combien de temps, peut-être depuis des semaines, des mois ou des années. Ou peut-être juste quelques minutes.

Il ne savait qu'une seule chose, il marchait... et il savait instinctivement où il devait aller.

Il finit au bout de... il ne savait pas, par apercevoir au loin une sorte de trône en pierre où siégeait un type habillé en blanc, celui-ci semblant familier, mais trop loin pour voir clairement.

En face de ce dernier, se trouvait un individu cette fois encore plus familier même malgré la distance et le fait que celui-ci me tourne le dos, ses cheveux et cette cape caractéristiques, c'est...

"Je dois rêver." Je pense en reconnaissant de loin un de mes méchants préférés, tout anime confondus. Continuant malgré cela à me diriger tranquillement vers celui-ci.

Quand j'arrive à sa hauteur le kamikaze le plus connu des manga se retourne à toute vitesse vers moi, semblant plonger ses mains dans ses deux pochettes attachées aux deux côtés sa taille, pour finalement se rendre compte que celles-ci sont vides.

Mais je l'ignore pour observer attentivement l'homme posé sur un trône, qui se révèle être Hagoromo Otsutsuki, l'inventeur du ninshu, le sage des six chemins en personne.

"Je vous ai enlevé toute arme ou objet possiblement létal à tous les deux." Ce dernier commence.

"Je ne voudrais pas qu'il y ait une quelconque sorte de violence ici."

"Merci, j'imagine." Je lui réponds un peu mal à l'aise, Deidara ne répondant que par un grognement agacé avant de se remettre face au fils de Kaguya.

"Pourquoi vous nous avez amené ?" Le bombardier finit par prendre la parole, posant assez brusquement sa question.

"Et bien tout d'abord..." Hagoromo glisse sur sa question pour désigner l'un puis l'autre d'un geste de la main.

"John Kirstein... Deidara Nendo-meka."

"Deidara Nendo-meka... John Kirstein."

"Et pour répondre à votre question." Après cela il commence sa réponse suite à une petit blanc de quelques secondes.

"Je suis là pour vous faire une proposition... voulez-vous être réincarnés ?"