Ce jour-là, Alessia était partie de chez elle très tôt. Il faisait encore nuit. Elle se dirigea vers le parc de la ville.
Tout y était calme. Un vent léger faisait flotter ses longs cheveux noirs. Alessia, assise sur un banc regardait le ciel nocturne, nostalgique. Elle murmura alors : « Pardon maman, pardon Stella. »
Elle tenait dans sa main une lettre, un morceau de papier portant son écriture et qui bouleverserait la vie de sa famille. Mais il était trop tard pour reculer.
Alors, Alessia se releva et rentra chez elle. Elle déposa la lettre sur son bureau et y posa une magnifique fleur.
Puis elle repartit comme elle était venue.
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Maëva avait la chance d'être la mère de deux magnifiques jeunes filles. Son aînée Alessia était une lycéenne de 16 ans. Sa cadette avait 13 ans et s'appelait Stella.
Comme à son habitude, Maëva prépara le petit déjeuner pour ses deux filles qui avaient cours. Elle laissait la bonne odeur de la nourriture réveiller ses filles et venait ensuite les réveiller elle même.
Ainsi, partit elle donc réveiller ses enfants. Elle leva d'abord Stella, la plus prompte à se réveiller. Elle entra ensuite dans la chambre de Alessia.
Le calme y régnait. Le silence qui pesait sur la pièce semblait anormal à Maëva. Elle ouvrit les rideaux en grand et trouva une chambre sans aucune trace de son habituel utilisateur. Un autre détail paru anormal.
La chambre était propre, rangée, contrairement à son habitude. Elle remarqua alors une fleur sur le bureau de sa fille. Il s'agissait d'une rose aux pétales couleur or. La fleur brillait de milles feu au soleil matinal. Maëva s'en saisit et vit alors une lettre en dessous.
C'était une lettre tout ce qu'il y avait de plus simple. Pourtant, Maëva avait peur de l'ouvrir. Que trouverait elle dedans ? Que voulait donc lui dire sa fille ?
Elle inspira un grand coup et ouvrit la missive. Elle parcouru attentivement la moindre ligne des yeux et se mit à pleurer.
Stella entra alors dans la chambre. Quand elle vit l'état de la pièce, elle comprit que sa sœur était partie. Alors, elle s'approcha de sa mère, la prit dans ses bras et lui murmura :
« Ne t'en fais pas, tout ira bien. »
Pourtant, Stella savait que le pire était à venir.