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Chapter 3 - Pourquoi moi ? Je ne sais même pas nager !

"Quoi ? Comment ? D'où ?!?"

Mes pensées vont à toute vitesse et dans tous les sens, alors que mon esprit ne peut accepter la vérité qui se dessine sous mes yeux effrayés et confus, nageant sans mauvais jeu de mot dans un délire des plus total.

"Ce n'est pas possible... Ce n'est pas possible !"

Je me répète à plusieurs reprises dans les minutes qui passent tandis que tente sans succès de me déplacer dans ce nouveau corps qui est malheureusement le mien, balayant mes nageoires quelques secondes dans un rythme affreux et une coordination qui l'est tout autant, le tout pour une performance qui ferait passer Steven Hawking pour un nageur olympique, alors que je m'écrase lentement sur le même sol d'où je m'étais lev quelques secondes plus tôt, illustrant ma situation pour le moins... dramatique.

Et pitoyable aussi, si je dois continuer comme ça, autant aller directement me rendre à un bateau de pêcheurs chinois, mais tâchons de rester au moins un peu optimiste.

"Comment ? De quelle manière j'en suis arrivé là ?"

Je me demande avec peine, quelques minutes plus tard, lorsque mon esprit commence enfin à plus ou moins assimiler toutes les informations et alors que je suis affalé contre le sol dur qu'est le fond de la mer, les petits cailloux me piquant le dos, sans réelle douleur tout du moins, tentant de me remémorer tout ce qui s'est passé avant mon réveil, afin de voir ce qui aurait pu ne serait-ce qu'influer un peu ce... changement en moi.

"La seule chose qui aurait, entre guillemets, un peu de lien avec ma situation actuelle, ce serait le fait d'avoir été croqué par... par cet enculé d'Alcibiade !"

Je pense à nouveau avec rage à ce putain de poisson de ses morts, pensant à tout ce que je lui ferais si je le recroisait l'un de ces jours.

Chose que je sais bien être très probablement impossible, mais écartant délibérément cette information pour me laisser savourer ne serait-ce que l'idée.

Putain, Alcibiade...

Un nom n'a que rarement été aussi juste pour quelqu'un qu'il ne l'a été pour toi.

Mais passons...

"Il y a aussi le jeu auquel je jouais sur mon GSM juste avant de tomber. Peut-être que cela a un lien ?"

Je rajoute alors, reprenant ma réflexion là où elle s'était arrêtée avant que je ne me perde, pensant à la très étrange idée que le fait de jouer à un jeu de requin avant... tout cela, aurait pu, par je ne sais quelle manière, me mettre dans la peau d'un vrai requin, à la fois intrigué et perplexe à cette idée, voire même presque rieur rien qu'au fait d'y penser avec le moindre soupçon de sérieux.

Bien qu'honnêtement, pour parodier une expression célèbre afin de l'adapter à ma situation, situation sans queue ni tête, théorie sans queue ni tête.

"Donc... Pour résumer..."

"Je suis mort croqué par un requin alors que je jouais à un jeu vidéo sur les requins, et patatras, je suis devenu un requin ?"

Je pense, ne sachant pas vraiment quoi dire, me sentant un rien stupide de croire à une théorie aussi fumeuse sans même pouvoir envisager un scénario au moins un peu plus crédible. Mais devant m'y faire au vu de ce que j'ai sous les yeux.

"Et moi qui pensais que ce genre de conneries ça ne se passait que dans Marvel."

Je dis avec une certaine fatigue, presque épuisé par l'idée de la réincarnation.

Je ne pouvais pas juste être catapulté au paradis ?

Même celui avec les mormons aurait été plus marrant que cette situation.

Mes pensées sont interrompues lorsque qu'une sensation bien familière me vient, suivie d'un petit gargouillis se faire entendre de l'endroit d'où' cette dernière vient.

"Je n'ai même pas le temps de me lamenter que je dois déjà manger ?"

Je me rends compte avec horreur, sachant très bien qu'il m'est déjà difficile de me déplacer sans trop de problème sous cette forme et qu'il m'est donc logiquement encore plus compliqué ne serait-ce que de survivre dans un environnement aussi hostile, alors pour ce qui est de chasser d'autres êtres vivants.

"Allez..." Je me donne un petit peu de courage en commençant me relever avec faiblesse, ayant peu d'espoir de réussite, mais devant tout de même au moins essayer.

"Après tout, le poisson ne va pas s'attraper tout seul."

Je commence donc à battre l'eau de mes nageoires, le faisant de nouveau dans un manque de coordination et de talent qui en ferait pleurer de rire un baigneur, n'arrivant pas du tout à ne serait-ce que me décrocher du sol. Ne sachant pas du tout comment me déplacer avec un corps si gros, si élancé et si... différent en tous points.

"Je dois même me rappeler de ne plus respirer par la bouche."

Je me dis alors que je recrache ce que j'ai avalé, pas du tout habitué à avoir la bouche, ou plutôt la gueule maintenant, remplie à ras bord de flotte.

Ne parvenant, après plusieurs minutes de luttes et de mouvements incohérent dû à la rage, toujours pas à me déplacer dans cet environnement. Finissant, après un dernier battement de colère qui ne fait que provoquer une petite ondulation dans l'eau, par abandonner.

"Ah quoi bon même essayer ? Je n'ai jamais nagé de toute ma vie, alors le faire en étant dans le corps d'un autre animal que l'homme." Je me dis alors que je laisse tomber et me couche avec fatigue, me résignant presque à mon sort funeste et très probable, qui est celui de finir dévoré, celui de finir en tant que gueuleton pour un autre animal plus gros que moi... Ou plus intelligent, si jamais pour une raison géographique (genre si j'étais en mer de chine, on y revient toujours) je devrais me mettre à considérer les humains comme des prédateurs.

"Pourquoi il a fallu que ça m'arrive ?" Je pense en regardant le monde au-dessus de moi, les rayons du soleil réussissant même à éclairer en partie l'endroit où je suis, pensant au bonheur que j'avais avant tout cela.

Pourquoi ? Pourquoi de tous les hommes ?

Pourquoi de tous les gars qui sont allés dans ce parc à la con, il a fallu que moi, en dix ans passé sans le moindre incident enregistré (si l'on oublie celui avec l'orque, mais ça ne compte pas), soit le seul gars à avoir de problèmes ? Et avec le pire des animaux que cet endroit garde ?

La chance d'enculé, si ce n'est pas le signe qu'une entité supérieure existe dans ce monde. Et que celle-ci me veut exclusivement du mal, je ne sais pas ce que c'est.

Si jamais c'est toi Dieu, je t'en prie crois-moi, je te jure que cette histoire dans les toilettes de mon lycée est plus compliquée et beaucoup moins manichéenne que ce que tu as pu entendre à propos d'elle.

"Et puis, pourquoi s'acharner ?"

Je pense avec dépit alors que me viens à nouveau l'idée d'essayer.

"De toute manière mon espérance de vie est proche de celle d'un poulet coincé dans un KFC, je finirais soit dévoré par un autre, soit je mourrais de faim comme une merde, soit je serais pris par erreur dans un filet de chalutier pour me faire dorer au soleil comme un dauphin. Pour ça, autant accepter la mort dès maintenant."

Je me dis alors que je ferme les yeux tandis que mon ventre continue de gargouiller, me pressant de trouver quelque chose pour me rassasier.

"Non."

Je finis par changer d'avis quelques minutes d'introspection plus tard. Réalisant le nonsense et la médiocrité de mon état, décidé à ne plus être réduit à ça, décidé à m'élever.

"Je suis un requin bon dieu, le prédateur des mers, le truc qui file la trouille à des centaines d'humain lorsqu'ils me voient alors que ces cons sont encore sur la plage. Je ne peux pas me laisser mourir comme le dernier des emo."

Je pense avec une fierté renouvelle tandis que je me relève, près à retenter l'expérience encore une fois.

Et si ça ne marche pas, ça marchera la prochaine fois.

Je réasseye donc encore une fois, me positionnant sur le ventre pour pouvoir mieux battre des nageoires, me préparant à prendre mon envol.

Je teste quelques fois, commençant à bouger mes deux bras de manière rythmée, avec ni trop ni trop peu de vigueur, les premiers effets ne se faisant pas attendre, mon corps commençant peu à peu à se lever du sol pour se mettre à flotter, puis à vraiment nager, apprenant enfin à le faire de manière coordonnée et adaptée, aidé de par mon physique naturellement adapté à l'endroit.

"Eh ben voilà." Je pense me voyant me déplacer dans les eaux claires, toujours de manière très irrégulière et cadencée, mais me déplacer tout de même, un peu honteux d'avoir mis si longtemps à savoir le faire.

"Maintenant, le plus important."

Je continue, tandis que j'entends et sent à nouveau mon estomac crier famine, me dirigeant un peu au hasard dans l'espoir de trouver quelque chose pour rassasier ma faim venue étonnamment vite.

Mes désirs sont entendus lorsque devant mon regard affamé, se déplace tranquillement un petit poisson pas plus grand que ma nageoire que je reconnais bien facilement au vu de son look très connu.

Grand (même si pour lui grand n'est pas le mot le plus approprié) d'une petite vingtaine de centimètres, un fier représentant de l'espèce des "Paracanthurus hepatus", ou Chirurgien bleu pour les intimes, le petit herbivore se déplaçant sans crainte un peu partout dans la zone, ne prêtant pas la moindre attention au monde qui l'entoure, ce garçon de taille très réduite étant à peine suffisant pour freiner ma faim.

Mais suffisant est déjà amplement... suffisant.

Quelle éloquence, je broie vraiment la langue de Molière.

Je décide de ne pas perdre de temps et me lance sans prévenir, battant des mains à toute vitesse pour atteindre le petit gars à une vingtaine de mètres de moi dans l'intention de le croquer tout crus, ayant l'eau à la bouche si j'ose dire, savourant déjà ma future prise.

Mais mes espoirs sont de nouveau vite douchés, le chirurgien alors occupé à se remplir la panse de petites algues trainant dans le coin m'ayant déjà bien vite repéré sans que je ne sache comment, agissant alors en conséquence, quittant sa source de nourriture et fuyant le plus vite possible au loin, peu désireux de me servir de repas, sa surprenante vitesse me prenant de cours, lui permettant de rapidement me distancer pour finir par disparaitre au loin, dans le sombre de l'océan.

"Merde..." Je fais alors en m'arrêtant après quelques minutes à essayer de le rattraper, inspirant et expirant follement sous l'effort que je viens de produire, bien que je pense que ce ne soit plus en raison d'un vieux réflexe que par réel besoin de prendre de l'air par là.

"Il va drôlement vite ce petit amuse-gueule... je n'ai même pas pu offrir une véritable concurrence en termes de course, quelle honte."

Bon, pour ma défense je ne nage que depuis environ deux heures, on verra si monsieur fait encore le malin quand je reviendrais après avoir appris comment bien se déplacer dans l'océan.

En attendant... allons trouver une autre proie à attraper.

Je recommence la traque et part donc avec une résolution renouvelée à nouveau en direction des champs d'algues, histoire de me trouver autre chose à manger pour ce midi. Etant résolument confiant dans ma capacité à choper l'un de ces petits salauds de végans des mers.

"Bon de dieu de merde."

Je lâche sous le coup de la colère après qu'un énième poisson me soit filé entre les doigts, ou les nageoires pour être d'actualité, étant le... cinquième de la journée.

Ou bien le sixième, si on compte les gaillards que j'ai essayé d'attraper en même temps il y a quelques heures comme deux et non un.

Quoiqu'il en soit, toutes mes tentatives pour prendre un autre poisson n'ont que le même et humiliant résultat, un bon gros échec.

Je ne sais pas si ces connards ont un cinquième sens, si je fais trop de bruit dans cet enfer qu'est l'océan, si je pue autant la mort qu'ils arrivent à me sentir à vingt mètres à la ronde, ou si je suis juste tellement gros que même en me tournant le dos ils arrivent à me voir, mais dès que je m'approche à moins de vingt mètres de ces petites merdes, ces enfoirés repèrent ma présence sans la moindre difficulté.

Et pour ce qui de ce qui vient ensuite, la vitesse... je ne vais même pas en parler.

J'ai l'impression d'être un panzer tentant de rattraper une mobylette

.

Pour résumer, c'est peine perdue, j'ai la lenteur d'un escargot handicapé sous acides, je ne peux pas la tenter discrétion... et pour finir les petits préfèrent largement la fuite plutôt que de me laisser ne serait-ce que la moindre chance. Pas que je leur en veuille pour ça.

"Bordel..." Je gémis lorsque je sens mon ventre crier misère de nouveau, me tiraillant, à bout de forces et fatigué, physiquement comme mentalement de toute cette histoire.

Pourquoi il a fallu que cela m'arrive ?

J'avais la putain de belle vie et il a fallu que de tous les cons de cette planète, je sois le seul sur qui ça tombe.

Fait chier putain... il y a un peu partout sur cette planète de merde, des milliers, voire millions, d'attardés sans cervelles avec une vie pourrie comme leurs dents et qui rêvent bêtement de mourir, abandonnant alors leur familles, leurs amis, leurs proches, ainsi que ce cadeau sans prix qu'est l'existence, surtout à notre époque et dans cette région de la planète où se situent cette bande de dégénérés (surtout en occident et en extrême asie) tout ça juste pour se retrouver dans ma situation, celle de se réincarner dans tel animal, tel personnage connu ou tel univers à la con, et il faut que ce soit moi, le seul gars de ma génération avec un tant soit peu d'idées claires et qui déteste donc logiquement ce genre de stupidités, qui reçoive ce "cadeau", comme l'appelleraient cette bande d'autistes bandeurs de réincarnation.

Cadeau... mes couilles sur ton front ouais !

Mes pensées rageuses sont troublées lorsque parvient à mes oreilles un petit bruit de pierre recevant de petits coups.

Me rappelant alors de mes nouveaux sens maintenant bien plus développé, que j'ai eu la honte d'oublier dans ma tempête d'émotion, je me tourne alors en direction du petit bruit quelque peu lointain et par alors tranquillement vers là d'où il semble provenir, prenant mon temps pour éviter d'alerter la chose le produisant, malgré mon excitation presque insurmontable.

Vais-je enfin pouvoir manger ?

Si cette fois ce n'est pas la bonne, je jure que je me laisse mourir sur ce sympathique récif que j'ai aperçu plus tôt.

Le petit bruit de claquement contre de la pierre devient de plus en plus fort, presque assourdissant pour mes oreilles surdéveloppées, à mesure que je m'en approche, me rendant rapidement compte que celui-ci semble assez étrangement, régulier. Un peu trop pour quelque chose venant de mère nature.

Si c'est un forage de pétrole, je jure que je plonge me suicider dessus.

Bon, on va arrêter de se faire se genre de promesses, de toute manière, je sais très bien que, dans cette vie comme dans l'autre, j'ai pas les attributs masculins nécessaires pour les appliquer.

Ma confusion ne diminue pas et fait en réalité même l'inverse lorsque, passant un rocher plus gros que les autres, je tombe nez à nez avec la source de tout ce boucan, un crabe de la moitié de ma taille actuelle (une cinquantaine-soixantaine de centimètres) en train de... miner la roche.

Et ce n'est même pas une vanne.

Je reste à une certaine distance, observant l'animal très étrange, sa carapace arborant une couleur semblable à du fer, qui continue sa session de forage, minant le sol dur et rocailleux de ses deux puissantes pinces, creusant un même trou de plus en plus gros.

Quelle étrange créature. Je n'en ai jamais entendu parler.

Une fois une bonne dizaine de minutes passées, cette dernière finit par terminer son trou, ne perdant pas de temps pour sauter dedans une fois le travail terminé, seul sa carapace probablement dure comme pas possible ressortant du dessus du trou.

"Oh... je vois." Je pense tout en regardant la scène avec émerveillement.

Comme un pic vert...

"Monsieur se taille une maison littéralement dans la roche."

Pas mal... vraiment pas mal.

J'ai à peine le temps de me rendre compte que j'ai oublié de profiter de ce boulevard pour défoncer ce petit crabe et que ma situation ne s'est donc toujours pas améliorée que j'entends de nouveau un bruit similaire non loin de moi, ravivant mon esprit guerrier.

Je ne perds pas de temps et me précipite donc en direction de celui-ci et fait une petite centaine de mètre à toute vitesse pour trouver de nouveau un crabe similaire mais en beaucoup plus petit, faisant de même que son collègue faisait précédemment, c'est à dire se creuser un trou.

"C'est vrai que la nuit tombe." Je pense en regardant au-dessus de moi en direction de la surface, voyant la luminosité grandement diminuée par rapport à tantôt.

Je range cette info de côté et commence à bouger, pensant maintenant plus à ma pitance, fonçant sans réfléchir en direction du petit être qui va remplir ce rôle, ce dernier ayant à peine le temps de "relever la tête" que je le choppe dans ma gueule, continuant de nager mais cette fois en direction de la surface pour être sûr que dans le cas où ce petit truc s'échappe de mon emprise, il ne détallera pas dans la seconde qui suit.

En parlant du loup, bien qu'il ne réussisse pas à se libérer de ma petite mais néanmoins puissante mâchoire, celui-ci ne se laisse pas faire, se débat, attaque, me pinçant et tapant de ses bras de métal, surtout à l'extérieur de ma bouche et en direction de mon nez, probablement pour tenter de me crever les yeux. Mais ça ne réussit nullement.

J'ai tout de même une certaine peine à le dévorer, sa carapace ne ressemblant pas à du fer juste pour faire joli, celle-ci me surprenant par son incroyable résistance malgré la pression, mes dents me faisant souffrir alors que je les applique de toutes mes forces sur le petit être.

"Allez... cède." Je pense avec rage et frénésie en sentant ce dernier toujours en vie, m'attaquant maintenant depuis l'intérieur de sa nouvelle cage, frappant mes dents et mon palais avec beaucoup de douleur malgré l'étroitesse de ma gueule qui devrait fortement limiter ses mouvements.

Mais ma persévérance, et ma taille, finissent par payer, alors que je le sens finalement perdre vite tandis que je sens dans le même temps mes dents percer son crane, faisant exploser sa molle cervelle dans ma bouche.

"On va dire que j'ai mangé pire." Je pense avec un certain malaise tandis que je dévore peu à peu le cadavre, suçant, broyant, écrasant, découpant, avalant, ne voulant pas perdre une seule miette de la petite proie que je me suis réclamée.

"Bordel !" Je lâche avec aigreur alors que j'engloutis les restes de mon ennemi maintenant mort.

C'était quoi ce truc ? Je suis sur que cela n'a jamais existé !

"Et dire que je vais devoir remplir ma bedaine chaque jour avec ça."

Je continue avec consternation, dépité d'être obligé, de par ma faible force et mes talents de requins qui le sont tout autant, de ne pouvoir que m'attaquer à ce genre de truc pour le reste de ma vie. Et devoir me blottir moi aussi dans un petit trou une fois les plus gros poissons dans le coin.

Quelle honte.

Quelle indignité

Je reprends mes esprits lorsque, suivi d'un petit bruit similaire à celui que j'entendais lorsque je jouais aux jeux vidéo, celui de fait de ramasser un objet utile, un petit message apparaitre de nulle part dans mon champ de vision.

"Espèce dévorée : Crabe mineur !"

"Points d'expérience débloqués : 70 xp !"

Attends... quoi ?