Le ciel s'emporte, tant qu'on n'a yeux que pour elle.
Point de rivale, où elle passe, de grâce vent et pétale s'écarte, une pluie de neige s'étale.
Craie de titane, même la pureté éternelle ne semble point rivaliser cette beauté ensorcelée.
Éternelle destruction, nos regards qui se consument, éternelle perdition.
Éternelle perfection réside dans ces yeux bleutés, antre des étoiles, symphonie d'amour.
La mélodie se poursuit plus bas sur tes lèvres, quand tu souris.
Compassion éternelle, de m'avoir permis.
Tous ces moments passés, tous mes souvenirs encrés, tant de désirs refoulé.
Du bout des doigts de te caresser, frissonner de joie en ta présence.
De pleurer de carences en ton absence.
En silence de contempler ce corps dénudé, désirs silencieux.
Impossible d'oublier, impossible de me pardonner, si j'arrive à effacer ces méandres de perfection qui façonnent ton imperfection.