Chereads / LE PARCOURS D'UNE VIE / Chapter 5 - CHAPITRE 5

Chapter 5 - CHAPITRE 5

Camillo et Trevor avaient pris deux chemins totalement opposés au début de cette année-là. Camillo devint un hors la loi, il était à la tête du gang le plus redouté de la ville, il commença même à dealer de la drogue ; étant donné qu'il ne voulait plus continuer ses études malgré le fait qu'il soit en terminale, ma tante Valeria et ma mère jugèrent bon de l'envoyer à l'étranger pour qu'il puisse se débrouiller dans le business, mon père et oncle Georges finirent par choisir le Mexique non seulement parce qu'ils voulaient perpétuer l'héritage familiale que leur pères leurs avait transmis (le fameux et très célèbre cartel Torretto qu'ils avaient abandonné pour pouvoir élever leurs enfants ) mais aussi parce que Camillo faisait pression sur eux, il disait pouvoir se débrouiller plus facilement là-bas et que là-bas il deviendrait facilement milliardaire comme notre grand père le légendaire Eduardo Torretto.

Trevor quant à lui fini normalement ses études et eu son baccalauréat et obtenu une mention excellente puis il alla à Montréal au Québec pour continuer ses études.

Plus la maison se vidait de garçon, plus elle devenait nase. La maison n'appartenait plus qu'aux filles. Désormais, nous avions chacune notre propre chambre, plus question de partager donc s'était très difficile de nous voir ensemble. On se voyait juste pour le petit déjeuné, aller à l'école, rentrer de l'école et le diner en famille ; appart ça, nous n'étions jamais ensemble.

Nous ne nous entendions pas vraiment avec ma mère et ma tante Valeria, elles avaient beaucoup trop de règles et étaient trop strictes envers nous et le pire c'est qu'elles passaient tout leur temps à nous crier dessus. A cause de tous cela, nous avions toutes hâtes de quitter la maison. Un an plus tard, Gabriella était déjà en terminale et nous autres (Olivia, Anne, Angel et moi) étions toutes en première. Nous espérions en finir rapidement, quitter enfin cette prison dorée et commencer une nouvelle vie ailleurs, loin de nos parents et surtout loin des lois. Nous allions enfin goutées à la liberté absolue.