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Chapter 2 - Chapitre 2

He had stopped him in his tracks. Fardat no longer dared to breathe, the king himself had placed his hand on his forearm. This hand so large adorned with rings.

Fardat immediately lowered his head at the contact. The room had become silent and all were waiting, suspended at this gesture of his majesty.

<< Miss? >>

The king's voice so close, authoritative and gentle at the same time. He had just addressed fardat. She thought she would faint at that moment but the hand still on her was holding her awake.

She didn't know if she should answer or if she was forbidden to do so.

Nonetheless she ventured to mumble a weak "yes?" >>

"Who did this to you?" >>

He was pointing at the marks on his fingers. The same marks that had led her to where she was, next to the king.

Fardat regarda sa main, la blessure était vivante. Elle avait honte de se présenter avec une main ensanglantée devant la famille royale.

<< Je n'étais pas assez rapide dans la cuisine Votre Majesté ... >>

Devant le silence de la pièce, elle répondit doucement. Sa voix était effrayée et ses jambes tremblaient.

«Alors on t'a fait ça pour te punir? >> demanda-t-il doucement à la jeune femme.

- O ... oui votre majesté

- Qui?!

Cette fois, sa voix avait envahi toute la pièce. Fardat n'avait toujours pas levé la tête de peur de croiser le regard de son roi.

Les autres serviteurs avaient également baissé la tête. Elle ne voulait pas dénoncer le chef des soupes mais elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait pas mentir à son roi.

<< - Le chef de la soupe vous a chuchoté de peur de l'entendre.

- Pardonnez-moi mademoiselle je vous ai mal compris, pouvez-vous répéter?

Plus le roi commençait à s'impatienter, plus Fardat paniquait en elle. Elle ne devait pas pleurer devant sa majesté. Elle a repris courage et a répété ce qu'elle venait de dire.

«Vous dites que c'est le soupeur qui vous a fouetté les mains parce que vous n'alliez pas assez vite dans votre travail? Je n'accepterais pas de telles choses dans mon palais! Amenez-moi ce misérable!! >>

La main du roi n'avait toujours pas quitté le bras de la jeune femme. Elle ne pouvait pas s'échapper, elle allait être confrontée à son patron. Et s'il réussissait à convaincre le roi qu'elle mentait, elle serait décapitée sur-le-champ.

Fardat commençait à voir de la nébulosité, la pièce bougeait autour d'elle. Elle a récupéré lorsque le chef est arrivé.

Le pauvre homme arriva les mains jointes derrière le dos, le regard posé sur ses chaussures.

Le roi se leva en tenant fermement le bras du fardat.

<< Vous avez osé fouetter cette jeune femme parce qu'elle était trop lente à votre goût dans son travail?! >>

La voix du roi résonna dans la pièce, personne n'osa même respirer. Fardat gardait les yeux baissés, elle ne voulait pas regarder le soupeur dans les yeux, trop honteux de l'avoir dénoncé.

<< - Votre Majesté si je n'avais pas fait cela ...

- Assez ! Ton acte est impardonnable, je ne tolérerais pas ce genre de bêtises dans mes cuisines! Emmenez-le au donjon, je déciderai de son sort plus tard! >>

Dès que le roi eut terminé, deux gardes attrapèrent le condamné et le sortirent de la pièce. Le calme revint, les domestiques reprirent leurs activités. Fardat était devenu assez pâle. Par sa faute, un homme était en danger de mourir.

<< - Farouk Je doute que ce genre de réaction de votre part apaise les révoltes dans le pays, vous venez de défendre une pauvre bonne ...

- Arrête de m'appeler comme cette mère! Je suis votre roi, dois-je vous le rappeler?

- Pardonne-moi mais je pense ..

- Ma réaction n'est que la mienne

Si vous souhaitez retourner chez vous et cesser de vous occuper de choses qui ne vous appartiennent pas. >>

Sa voix était si autoritaire que la mère du roi se tut instantanément. Fardat n'attendait qu'une chose: que le roi la libère pour qu'elle puisse s'échapper. Mais évidemment ce n'était pas dans les plans de celui-ci.

Il se tourna vers elle.

"Mlle, je suis désolé pour votre situation, si vous voulez ma sœur sera heureuse de vous faire soigner et nettoyer".

Fardat a osé depuis la première fois depuis l'altercation lever les yeux. Elle regarda celui du roi. Yeux noirs profonds. Cheveux plus noirs que la couleur noire elle-même, soyeux et bien agencés. Mais cette vision fut de courte durée car la pièce recommença à bouger et la pauvre jeune femme affaiblie s'évanouit ...