Chereads / AMORES PERDIDOS / Chapter 2 - • Prologue •

Chapter 2 - • Prologue •

Des cris d'horreur se faisaient entendre de chaque côté. Les patients, souffrants, se voyaient victimes d'hallucinations exagérées. Les médecins essayaient, de leur mieux, d'apaiser leur douleur mentale en leur donnant une dose assez élevée de calmants.

A travers ce qu'elle voyait, rien ne lui promettait un séjour tranquille et vite-fait. D'ailleurs un séjour contre son gré.

_ Tiens Kénia, ta chambre est là. Installe toi, une personne passera dans peu pour s'occuper de toi. --avait dit le vieillard avant de la laisser seule-- 

Son regard perçant scruta la pièce entière pendant une bonne dizaine de minutes. Elle ne l'aimait déjà pas. Et elle voulait rentrer chez elle.

Mais où chez elle? Elle n'en avait plus. Ni un chez soi, ni un quelconque parent pour la sortir de là. Tout ce qui lui restait, était ses mains.

Cependant à quoi lui serviraient-elles ici? Ce n'était pas une maison de divertissement. Un long soupir s'échappa de ses fines lèvres. Ses boucles noirâtres commençaient à s'en mêler, du à la brise matinale. Elle ferma instantanément la fenêtre et s'enroula dans les draps. Son visage long et formé de manière très charmante, se retrouva sous l'épaisseur du tissu. Son nez, mi-aplatie, mi-long, n'évacuant plus l'air aspiré la força à enlever la couverture sur elle et à observer le plafond? 

Blanc et tanné. Rien d'autre. 

Le temps avait laissé quelques marque de moisissures. Lassée de le voir, ses pupilles devinrent lourdes; l'obligeant à longuement fermer les yeux, privant le monde de leur couleur amande. Soudain un bruit se fit entendre.

*Toc, toc*

la porte s'ouvrit légèrement, aidant un homme rentré sans difficulté entre le petit espace.

_  Bonjour Kénia, je suis le docteur Jordan.

_ Bonjour. --répondu-t-elle sèchement--

Il lui expliqua qu'il serait en charge d'elle tout au long de son "rétablissement". Qu'il serait aussi toujours prêt à l'aider, alors il lui demanda d'y mettre un peu de sa volonté. Elle accepta sans vraiment donner une vraie importance aux paroles du jeune homme.

C''était le 28 avril 2011. 

Elle avait vingt-sept ans , il avait trente-et-un ans.

Elle était la patiente, il était le soignant.

Rien d'extravagant, juste un peu barbant.

....A Suivre...