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Chapter 2 - Jean

- Laisse-moi tranquille, tu comprends j'en peu plus. J'ai tout perdu à cause de toi, ma femme mon fils mon travail tout ! J'ai hurlé dans l'espoir qu'il s'en aille.

- Henry tu sais on est de frères jumeaux tout ce que tu ressents je le ressents on sera toujours uni par un certain lien invisible.

- Écoute je t'ai aimé toute ma vie et malgré les chemins différents qu'on a pris le sentiment est quand même resté le même, je ne mérite pas de subir un tel acharnement.

- Ignore moi si tu veux Henry mais tu sais très bien que ça ne durera pas très longtemps !

Mon frère Jean continuait de soutenir mon regard. Il était debout devant moi et attendait que je cède à nouveau.

- Pourquoi tu ne pars pas ?? Une rage infini brûlait l'intérieur de mon corps. On c'est toujours bien entendu même si ça faisait un bout qu'on ne s'était pas vu.

- Tu te souviens quand on était jeune et qu'on jouait au baseball, moi j'était Cecil Fielder no 45 et toi Rickey Henderson le numéro 24. T'étais toujours avec moi, mes amis étaient les tiens, on était inséparable.

- Calvaire tu reviens toujours sur cette histoire là, oui quand j'étais jeune j'étais gêné et je me suis accroché à toi au tant que j'ai pu et puis ? La vie a changé maintenant.

Toc, toc, toc.

- Bonjour Monsieur Sico, vous allez bien aujourd'hui ?

J'ai juste hoché la tête.

- Il est encore là ?

J'hoche la tête à nouveau.

Jean rigolait dans le coin.

- Vous savez….

- Oui je sais il n'est pas vraiment là, vous me répéter la même chose tout les jours mais bon mettez vous à ma place.

- Il est décédé l'an passé, overdose. C'est un manque que vous essayez de combler.

- Je ne suis pas certain que c'est moi qui a quelque chose ;a faire là dedans, c'est lui qui ne veut pas partir. j'ai déjà essayé de l'ignorer pendant trois mois mais il n'est jamais trop loin.

- Écoutez, vous avez perdu votre mère et votre père dans l'espace de quatre ans, lorsque vous avez perdu votre frèreça été la goutte de trop.

- Écoute-le docteur Machin qui sait tout ! Jean se croyait toujours au dessus de tout le monde.

J'ai pris une grande inspiration.

- C'est vrai probalement que c'est dans ma tête.

(Oh c'est blessant ça Henry)

- Vous voyez Monsieur Sico, dès que vous l'aurez compris ça ira déjà beaucoup mieux. Je vous laisse on se revoit demain.

Je me suis couché dans mon lit en fixant la porte.

Je me suis mis à réfléchir et lui parlé dans ma tête.

- C'est quoi Jean, c'est une hitoire de âche inachevé ou une connerie du genre ?

- Non je te l'ai dit, on est lié par un lien invisible, on est ensemble pour l'éternité.

Dire qu'il y a deux ans j'était vice-président d'une grande entreprise et maintenant je suis à l'asile de fou, dans une chambre grande comme ma main et coincé avec mon idiot de frère.

C'est vrai ça perte a été un terrible choque, surtout que l'histoire de ma relation avec lui dans ces derniers jours avait été la même vécu avec mon père et ma mère comme si je n'avais jamais apris de mes erreurs. Je ne lui parlais plus depuis quelques mois et il est partit sans que je puisse lui dire que je l'aime. C'était peut-être vrai que je faisait un genre de projection avec ça.

- Jean me regardait encore, casse-toi pas la tête avec ça frèrot.

- La ferme, t'es le fruit de mon imagination. Il faut que je réussisse à me convaincre.

Je suis sain d'esprit, je suis sain d'esprit.

Mon frère fredonnait toujours une de ces maudites chanson de Sinatra lorsque j'étais contrarié.

Faut que je dorme, la seul image qu'il me le permettait c'était celle de moi et mon fils lorsqu'on jouait ensemble. J'ai fermé les yeux et je me suis endormi.

Dans le silence presque net retentissait faiblement une chanson. ''And now the end is nere and so I face the final curtain''