Plus les jours passaient, plus j'en apprenais, grâce aux lettres de mon frère, sur le monde où l'on peut contrôler un des quatre éléments. Avec mon frère, on avait trouvé une technique pour pouvoir se parler sans pour autant se voir. Il changeait à chaque fois la position de l'emplacement de ses lettres comme ça personne ne tomberait dessus par inadvertance. Plus il me parlait de se monde, plus j'en voulais à mes parents de me l'avoir caché.
Mon père venait de rentrer d'une mission au Swaziland et une grande discussion devait avoir lieu.
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« Tu sais Silvia, qu'il y a un autre monde qui existe. Un monde où l'on peut contrôler un des quartes éléments. Je sais que cela peut paraître surprenant, mais tu dois nous croire » me dit mon père.
En temps que très bonne actrice (ou pas) « Bha oui » fut ma réponse.
« Tu le savais? »
« Bha enfaite ça fait quelques temps que je peux contrôler le feu et.... » je voulais pas leur parler de ce que mon frère m'avais dit donc j'improvisa « et je vous ai entendu en parler hier soir dans le petit salon bleu, celui du 1er étage et puis vous savez pas cacher des secrets et fallait pas un QI comme celui de Einstein pour faire le lien»
« Bon Bha c'est réglé tout ça. Demain on va enfin te présenter notre fabuleux monde. Tu vas voir, tu vas adorer » et sur ce, mes parents partirent je ne sais où.
Vu que je n'avais rien à faire, je me dirigea vers ma chambre et m'assis sur mon énorme lit. Ma chambre était tout simplement énorme. Et entrant dedans, on pouvait apercevoir un sol recouvert d'une sorte de tapis-moquette blanche très douce, l'énorme lit à baldaquin blanc dont l'armature (NDA: la structure qui peut être en métal ou bois qui tient le sommier et ici aussi les voiles du baldaquin ( je sais plus comment ça s'appelle)) était un métal noir se trouvait au centre de la chambre. Le bureau qui était également en métal noir se trouvait dans l'angle du mur du fond qui était enfaite que des baies vitrées et d'un mur tout aussi blanc que le sol. Il y avait aussi trois portes noires. La première se trouvait sur la gauche et s'ouvrait sur une juste splendide. Les deux autres portes menaient sur un dressing tout simplement énorme où je suis sûre que l'on pouvait se perdre facilement et sur une bibliothèque remplie de toutes sortes de livres.
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Depuis que j'étais arrivée ici, je passais la plus part de mon temps entre ma chambre, la salle de musique et la maison abandonnée. J'avais appris qu'elle appartenait à ma famille et que la dernière personne à avoir vécu dedans était une certaine Jeanine VonTannberg qui était décédée dans les années 1900. J'avais aussi découvert un Château d'Eau après être tombée dans un fossé, qui, au passage, m'a pris des heures pour sortir.
Bref, en gros je ne m'ennuyais pas.
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Avec mes parents, nous étions décendus dans les sous-sols de notre demeure pour ensuite nous positioner sur une plateforme appelée "téléporteur 2.0" qui servait, comme le nom l'indique, à téléporter des personnes dans un lieu voulu. Le procéssus était assez désagréable car j'avais l'impression de me dissoudre sur place pour ensuite réaparaitre dans un autre endroit.
"Bienvenue dans les Cités. Cet endroit se nomme l'Acropole. C'est le grand batiment que tu peux voir là-bas. En fait, c'est la seule école des Cités, et c'est aussi un internat." s'exclama mon père en tapant des mains comme un enfant.
De loin, on pouvait voir l'Acropole qui était en fait composée d'un énorme chateau et de quatre manoirs. Il y avait aussi un énorme terrain oú l'on pouvait appercevoir une piscine Olympique, une autre piscine encore plus grande avec toutes sortes d'attractions, un terrain de foot et tout pleins d'autres choses.
"Suis nous, nous t'avons déjà inscrite à l'Acropole. Tu vas pouvoir rentrer, si tu le veux, au maximum un weekend par mois. Et s'il te plait, ne détruis pas tout dès les premiers jours" dit ma mère. C'était aussi ses premiers mots de la journée qui étaient adressés à moi.
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Après une vingtaine de minutes de marche à travers de magnifiques jardins, nous étions enfin arrivés devant les énormes portes en fer forgé du chateau. Une dame d'un age avancé vétue d'une cape grise et d'un air bienveillant nous attendait.
"Mesdames et Monsieur VonTannberg, bienvenue à l'Acropole. Oh, je me souviens encore quand c'était vous qui faisiez votre arrivée ici, avec votre air ébahi. Bonjour Silvia."
"Bérénice, c'est toujours un plaisir de te revoir. Bon nous allons partir. Silivia, tes affaires sont déjà dans ta chambre, ne t'inquètes pas, tout va bien se passer. Au revoir ma chérie, ne fait pas de bétises vu que si tu es renvoyée, il n'y aura plus d'école pour t'accepter, mais normallement, tu vas être dans ton élément, avec des gens comme toi." parla doucement ma mère.
"Bon bah au revoir! Et je vais essayer de ne pas tout casser dès le premier jour"répondis-je.
Mes parents partirent et la dénomée Bérénice me montra rapidement le chateau et m'éxpliqua les grandes et importantes lignes du règlement. En gros, c'était à peu près:
-ne pas utiliser nos pouvoirs en dehors des cours,
-ne pas se battre,
-ne pas aller dans les manoirs des autres
-ne pas énerver les profs (même si personne ne respecte ça).
Il y avait d'autres choses que j'avais bien entendu oublié et j'en avait rien à faire.
Elle me mena jusqu'a des grandes portes en bois qu'elle désigna être l'entrée de "la grande salle" et depuis l'extérieur, nous pouvions entendre
"....allons accueillir une nouvelle élève. Elle se nomme Silvia VonTannberg et son élément est le feu" sur ce, les grandes portes s'ouvtrirent toutes seules et Bérénice me dit d'entrer.
En entrant dans La Grande Salle, la première chose que je vis était une centaine de personnes réparties sur cinq tables. Il y avait quatre tables parrallèles et une table perpendiculaire au autres. Une table avait nettement moins de personnes que les autres et me regardaient avec de grand sourires alors que les autres me dévisageaient avec dégoût ou avec peur pour certains. Plus j'avançais dans l'allée, plus j'entendais des murmures après mon passage "tu crois que c'est elle?" ou encore "t'as vu comment elle est habillée, y'a juste les royales qui s'habillent comme ça". Moi je voulais répondre que où j'habite, enfin habitais, tout le monde s'habille comme ça et même les pauvres donc je ne comprenais pas ce que mes habits avaient. J'entendis aussi "Ça, c'est ma sœur, donc tu lui fais pas mal sinon je te tue" je cherchais en direction la voix et vis mon frère. Je lui fis un clin d'oeil et mis mon sourir en coin qui ne signifie rien de bon. Quand j'entendis "Fais attention Marriane, les Feux sont fourbes et dangereux donc ne l'approche pas" à côté de moi, je ne pouvais pas me retenir et je m'approchai de la dénommée Marriane et de la personne qui lui avait parlé, me penchai et criai "bouuuu" dans son oreille en faisant apparaître des flammes dans mes mains. Quand ils crièrent, je repris mon chemain calmement comme si rien ne s'était passé. Le cri résonna longtemps dans la salle. À ce moment là, je me dis que le règlement et ce que ma mère m'avait dit juste avant pouvaient aller au diable, et que j'allais bien m'amuser ici.
Je vous ai dit que j'aimais pas les foules? Non? Et bha voilà, j'aime pas les foules.
Quand je fus enfin arrivée devant le directeur, je fis une courbette ridicule et dis "Bonjour Môsieur le Directeur".
Il me fit un signe de tête et me pointa la table avec très peu de monde en m'indiquant que c'était la table des Feux.
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Le repas était très bon et je m'étais rapidement intégrée parmis les Feux. Tous me félicitaient pour ce que j'avais fait à Marriane et à son frère Joseph, qui avaient la facheuse habitude de parler dans le dos de tout le monde. Nous avions beaucoup parlé.
Une fois sortis de la Grande Salle et que nous étions en direction de notre manoir, on entendit un "Silvia! VonTannberg! Attends moi! Je dois te parler!"