Voir Emilie dans cet état excita Nora, ce qui lui donna un regain d'assurance. La main qui caressait les cuisses de l'avocate remonta afin de masser tendrement l'un de ses seins, en insistant sur le téton, en le pinçant, en le frottant.
- Oh mon dieu… laissa s'échapper Emilie.
A ces mots, Nora redescendit du lit et enleva la culotte en dentelle blanche, dernier rempart d'Emilie face à l'assaut de la boxeuse. Celle-ci glissa sa tête entre ses jambes, sa langue effleurant la zone intime, et son index la pénétrant, animé de vas-et-viens.
Le bassin d'Emilie s'agita violemment, tout son corps se mit à trembler. Nora remonta sur le lit et se plaça à côté de sa dulcinée afin de la maintenir en place, en agitant cependant toujours son doigt en Emilie. Elle se mit à sourire.
Les mains d'Emilie commencèrent à s'activer, caressant le dos de Nora, retirant le reste de ses vêtements. Elles étaient alors toutes deux vêtues du plus simple appareil.
Nora, voulant garder sa position de dominante, se replaça au-dessus d'Emilie, pressant sa cuisse contre l'entrejambe de cette dernière.
Emilie gémit de plaisir de manière provocatrice, ce que remarqua Nora, esquissant un sourire coquin.
La boxeuse, à genoux sur le lit, attrapa les jambes d'Emilie qui se laissa faire. Elle l'attira afin de rapprocher son bassin du sien. Leurs deux vagins étaient maintenant collés, et collants de mouille. Leurs gémissements se mélangèrent.
Le contact fut à peine établi qu'Emilie perdit pied. Elle serra les draps entre ses doigts, les poings serrés.
Nora entama des mouvements de bassins, et la rousse cria de plaisir. Nora se retint de faire de même. Son bassin, qui faisait des vas-et-viens, se mit à réaliser des mouvements circulaires. Emilie se cambra et les ondulations de leurs bassins devinrent plus importantes. La vague déferlante se transforma en tsunami et, sur un coup de bassin bien placé, Emilie hurla de plaisir.
Cet orchestre de cris et d'essoufflements amena les deux filles à l'orgasme. Elles furent prises de convulsions, leur vision se troubla, et leurs corps furent parcourus de fourmillements.
Nora s'écroula sur Emilie, haletante. Leurs corps collés par la sueur, Emilie n'osait plus bouger. Mais le bonheur laissant place à la fatigue, Nora se coucha à côté de son amante.
Emilie profita de cet instant pour se pencher au-dessus d'elle et l'embrasser tendrement, jusqu'à tomber dans les bras de Morphée.