Après avoir fait une longue sieste, je me sentais mieux.
Je me décidais à sortir... dehors, on pouvait voir un feu de camp autour duquel tout le monde s'était réuni. Il devait être 18h. A travers la tente j'avais entendu les conversations des gens alentours. L'une d'entres elles parlait de préparatifs pour la reunion de 18h. Je suppose que c'était une sorte de rite quotidien.
Le campement avait vraiment changé, de nombreux pieux avaient été placés autour pour se défendre et de nombreux aménagements en plus étaient nés. Par exemple une cabane en planche, plutôt bien conçue pour un travail à la main, servait de stockage à bois, pierres, pieux et provisions. Sur le toit une partie complètement retravaillé d'une tente couvrait le haut de la cabane pour la protéger de la pluie.
Ces changements me laissaient ébahi par la rapidité à laquelle ce groupe avancais vite en terme de survie, de sécurité et surtout de construction.
Un charpentier devait sûrement être ici.
Je rejoignis les autres et m'asseyait dans le cercle où tout le monde me dévisagea.
Certains semblaient méfiants, d'autres étaient accueillants. Notemment celui d'Alis.
Elle me dévisageait en souriant avant de tourner la tête. Elle avait un jeen des basquettes, un haut sportif rose et une démarche un peu particulière. Je songeais à aller lui parler mais un homme pris la parole.
J- Ce soir nous avons un nouveau membre parmis nous. Mon nom est José, aujourd'hui je mène la cérémonie.
N- Comment avez vous fait pour résoudre le problème de l'eau ?
J- Pardon ?
N- je veux dire, étant donné que la rivière sur la quelle je suis tombé se trouve à environ 3 ou 4 kilomètres d'ici, comment avez vous fait pour vous approvisionner efficacement en eau ?
Milo- Tu es parti dans la direction opposée de la rivière la plus proche...à seulement 50m.
Évidemment que ma question semblait idiote dans ces conditions...
Après m'être présenté, les autres commencèrent à parler de problèmes techniques et d'organisation. Il voulaient cultiver le plus vite possible pour etre autonome au plus vite. Parmile groupe, un jeune homme, environ mon âge, avait l'air d'être respecté par toute une partie de la communauté, il était écouté mais n'avais pas l'air de m'apprécier.
Il pris la parole et expliqua qu'il n'avait pas confiance en moi et qu'il m'avait à l'oeuil. Agaçé je lui dis que si il y tenait il pourrait m'observer toute la journée et que ca lui apprendrai peut être le respect et la curiosité.
Il se leva et se rua sur moi. Plaqué au sol j'étais prisonnier de ses bras et ses jambes.
Je donnais de violent coup de coude et un du genoux le fit lacher. Plié en deux par la douleur je me relevait en lui disant que la violence ne résout rien et qu'au contraire elle ne faisait qu'empirer. Je lui tendis la main en signe de réconciliation. Il me dévisagea ayant l'air de douter puis finalement s'en alla en me donnant son nom et qu'il valait mieux ne pas l'oublier. Il s'appellait Erwan.