C'est bien beau de vouloir sortir, mais comment vais-je me débrouiller ?
Pourquoi, ce n'est que maintenant que j'envisage de m'échapper ? Je ne le sais, peut être qu'intérieurement, je trouve que c'est la meilleure chose pour moi ou pour le monde. Qui sait ?
Me balancer et tenter de fragiliser les chaînes qui me retiennent ? Non, je pourrais plus me blesser que les impacter. Devrais-je crier pour attirer l'attention ? Non plus, j'ai un honneur à préserver.
Oh ! Eurêka !
Je ne fais plus de mouvement inutile et ferme les yeux.
L'organisme commence à diminuer, j'utilise
Conséquences : Je viens de récupérer une bonne partie de mon mana que je peux enfin contrôler car le traitement hormonal a été arrêté dès la transplantation de l'organisme que j'absorbe, à parement lors d'une absorption incomplète, je ne récupère que l'énergie manique.
Alors qu'il arrive à sa taille d'origine : une sorte de plaque sur mon avant-bras, je me demande s'il n'est pas mieux de le garder, il pourrait s'avérer utile dans le futur.
D'ailleurs, je viens de remarquer une chose, le mana est un peu plus lourd que l'air, donc celui-ci se trouve en plus grande quantité vers le sol et l'organisme se dirigeait vers le sol, donc soit l'origine de cela est la gravité, soit il s'agit d'un moyen pour se nourrir de plus de mana.
Pourrais-je le diriger avec mon contrôle de mana ?
Ce dernier étant parfait pour à part, aussi bien interne qu'externe, je décide de tracer un trait concentré en magie pure partant de l'organisme vers la limite de mon contrôle externe, c'est-à-dire 3 mètres environ.
Sa réaction est rapide et nette en moins de deux secondes, il parcourt cette distance, cependant, je m'empresse de le réabsorber, il pèse son poids et je le sens assez pour me dire que le laisser pourrait me rapporter une fracture ?
Je trace alors un chemin peu épais qui passe entre les maillons des chaînes, l'organisme le suis en gardant le diamètre du chemin et s'entrelace avec ces dernières. Ceci fait, je commence à augmenter le taux de mana dans l'air au niveau des gonds. L'organisme se met alors à gonfler et par chance n'englobe pas les chaînes, faisant qu'elles commencent à se déformer, jusqu'à céder face à la pression de poussée. Libéré (NdA ; Délivr… Excusez-moi ).
Cependant, je dois encore trouver un moyen de retirer le cache devant mon second œil, il s'agit d'un objet magique ; je ne peux toucher l'objet, ma main passe à travers, mais il maintient clos ma paupière, utile, mais pas en ce moment. Dois-je tuer tout le monde en espérant, que dans le groupe, le détenteur de cette magie y soit ? Au mieux, je devrais l'absorber en espérant récupérer sa technique, ou lui demander de me l'enseigner, s'il a assez peur pour sa vie, improbable.
Un autre tremblement de terre à lieu, aussi fort que les premiers qui avaient retenti. Cependant, celui-ci est accompagné d'un bruit d'explosion.
Ma cible se situe sans doute à l'origine de ce vacarme.
Je me dirige vers le lieu dit. Et voit sur le chemin, des gens s'abritant sous des tables, en position fœtale ou accroupie. En face de moi, une fille assez jeune, et a les yeux et les cheveux bruns.
Elle me regarde dans les yeux.
Je la regarde.
Elle baisse les yeux selon une trajectoire selon laquelle elle puisse me regarder dans mon entièreté.
Je continue à la regarder.
Les yeux pas entièrement baissés, elle rougit.
Je continue à la regarder dans une incompréhension totale.
Un courant d'air, circule dans le couloir dans lequel je marchais et où je suis dorénavant le flou le plus étrange. Il fait froid quand même, après on est en vintreen (NdA : équivalent de l'hiver) d'après ce que j'ai vu tout à l'heure.
Étrangement, le courant d'air caresse mon corps, tout entier. Je me mets à rougir moi aussi, j'ai compris : tel un nourrisson, je suis entièrement nu.
Premier réflexe, je cache mes parties génitales, et fuis honteusement.
Derrière moi un rire suivi d'un "Bien bâti".
Je suis un peu trop gêné pour prendre en compte les remarques.
Sur mon chemin, je trouve un bureau n'étant pas vitré, je décide de rentrer dedans pour tenter de trouver des affaires pour m'habiller.
À l'intérieur un homme vêtu d'un ensemble chemise, pantalon et veste, le tout noir. Je le tue, ou je lui demande poliment ?
"Bonj…"
Il commence à bouger, je crée un trait de magie, et l'organisme qui devait juste l'assommer d'un coup dans la tête, lui la transperce pile entre les deux yeux. Il tombe raide mort.
"C'est pas de ma faute, il a bougé." Dis-je en regardant autour de moi.
Pourquoi, je me justifie ?
Je déshabille alors ma victime et enfile ses affaires. Je ne suis pas un monstre, je laisse sa veste sur son cadavre. Sorti de la pièce, je ne ressens plus autant le vent d'avant.
Les tremblements et les bruits d'explosions n'ont toujours pas cessés, demandons aux personnes à proximité pour savoir ce qui se passe ici. Quelques mètres plus loin, une porte viens de claquer. Allons-y.
En marchant, j'observe plus calmement les détails du couloir. De part et d'autre de ce dernier des pièces aux murs blancs, et aux vitres plutôt grisâtres, son sol est fait d'une matière colorée d'un mélange de bleu et de gris. Le seul problème est que ce que je viens de décrire est un peu loin de la réalité, car débris de verre et morceaux de roche jonchent le sol, sans parler des traces de sang qui reflètent des passages fréquents de personnes. En face de moi, un trou dans le mur, ce couloir a donc perdu son statut de cul-de-sac. Faut que je me trouve une passion tout de même. Qui, de sain, observerais un couloir et l'analyserait les propriétés d'un couloir ?
Après ce petit questionnement sur l'absence d'intérêts dans ma vie, je pose ma main sur la porte et la pousse.
À peine la porte ouvert, je reconnais une personne :
"Flora ?"